Les hydrocarbures représentent 41 % de l’activité. Pour les 933 575 t déchargées, la baisse n’est que de 0,2 %. Lorient n’est qu’un dépôt et n’a pas l’attractivité de Donges qui dispose d’une raffinerie, dont l’avenir est maintenu. Il y a quelque temps, avant d’épargner le site de la Basse-Loire, les menaces pesant sur les fermetures de raffineries laissaient croire à une opportunité de redéploiement pour Lorient. Un investissement de quelque 15 M€ de travaux est néanmoins programmé à Lorient par le Dépôt pétrolier lorientais (DPL) pour construire de nouvelles cuves de stockage, deux grands bacs à double paroi, espérant par ce biais capter plus de trafic. La première cuve est en place, la seconde en cours de construction. Le projet, nom de code Béol (la cuve, en breton), établit des réservoirs en tôle ceinturés par un voile de béton de 45 cm d’épaisseur, 14 m de haut et 30 m de diamètre. La mise en service est prévue au printemps 2017. Le second plus gros flux du tonnage est l’import tourteaux de soja, de tournesol, mélasse et céréales dédiés à l’alimentation du bétail avec 880 267 t, soit près de 39 % de l’activité, mais accuse une perte de 4,2 % d’activité, la filière de l’élevage breton, élevages porcins ou volaillers, étant en ce moment dans le creux de la vague.
Les vracs de construction (409 938 t) représentent 18 % de l’activité portuaire, ciment et sable accusant une baisse de 7,4 %, qui se trouve liée à l’activité très calme du BTP dans l’Ouest.