En 2015, les Sables d’Olonne ont enregistré une progression de 4,6 %. Les trafics imports progressent de 14,1 %, hors sables. En intégrant les sables, la progression se réduit à 0,8 % à 549 156 t. En 2015, le trafic des sables a perdu 6,1 % à 336 155 t. Il reste malgré tout le principal courant du port vendéen en représentant 34 % du trafic global. Une diminution qui ne peut être attribuée aux seules difficultés du BTP puisque parallèlement, le ciment progresse de 8,5 % à 79 450 t. Les nouveaux schémas logistiques de cette filière apparaissent davantage comme la cause de la baisse des trafics de sables. En effet, au cours des trois dernières années, les sables enregistrent des baisses continuent.
La balance reste positive
Autre courant en difficulté, le gypse et le sel ont disparu en 2015 faisant perdre à eux seuls plus de 11 000 t de trafic au port. Du côté des céréales, les entrées de blé perdent mais sont largement compensées par les blés biologiques. Sur l’année, entre blé et blés biologiques, la balance reste positive avec un gain de 7 000 t en entrées.
Les trafics en sortie du port ont résisté. Ils gagnent 9,9 % à 39 434 255 t. Les céréales gardent le haut du pavé avec une progression sur les blés, le maïs et le colza, qui tous les trois augmentent. Les orges ont pour leur part perdu plus du tiers de leur trafic à 10 250 t. Les ferrailles, dont le trafic a baissé au cours des deux années précédentes, confirment leur baisse en 2015 en perdant 5,5 % à 14 510 t. En trois ans, cette filière a perdu 50 % de son volume. Parmi les marchandises exportées, les produits issus des céréales, les enrobés et les graviers ont marqué leur arrivée depuis 2014. Si les enrobés et les produits issus des céréales font leur arrivée, les graviers ont fait leur apparition en 2015.