Depuis le 26 février, le Conseil supérieur de la marine marchande (CSMM) se résume une seule personne, sa présidente, Marie-Françoise Simon-Revetto, nommée en avril. Les 39 autres membres ont vu leur mandat de trois ans s’achever à la date anniversaire de la parution du décret de nomination au JO du 26 février 2013.
Ce n’est pas la première fois que le CSMM se retrouve soit sans président, soit sans membre. Mais cette année, les choses sont un peu plus délicates. En effet, le secrétaire général du CSMM, Jean-Marie Berthet, est également sur le départ, après une dizaine d’années de fidélité au poste, marquée par une solitude professionnelle croissante. Datée du 1er mars, la fiche de poste du secrétaire général précise que le SG « fait très souvent lui-même, et très rarement fait faire ».
Pour couronner le tout, la mise en œuvre de la parité homme/femme dans la désignation des candidats à tout poste relevant de l’administration prendrait une dimension surréaliste et préoccupante. Les futurs candidats au CSMM devront attendre un peu. Pur organe consultatif et de réflexion (administration, représentants du transport maritime et des places portuaires et syndicats de navigants), le CSMM doit cependant « être obligatoirement consulté sur les projets de loi et de décret relatifs à la marine marchande ou aux ports maritimes ».