Quel est le point commun entre le dépistage du cancer du sein, le développement des énergies renouvelables, le traitement des déchets en mer et une ligne de transport maritime entre la Turquie et l’Italie? Ces projets ont été labellisés le 19 février à Barcelone par les 43 représentants de l’Union pour la Méditerranée (UPM) afin de renforcer la coopération euroméditerranéenne. Le projet d’autoroute de la mer entre la Turquie et la Tunisie vise à proposer et à développer un service de transport de marchandises intermodal continu avec des escales à Bari, Brindisi et Tarente, en Italie. « Le promoteur du projet est la Chambre de commerce turque en Italie, avec le soutien technique du Collège des ingénieurs ferroviaires italiens (Cifi) et de Titi Shipping, compagnie maritime basée à Brindisi, sous le patronage du consulat général honoraire de Turquie à Brindisi », précise l’UPM. D’autres pays du Maghreb pourraient bénéficier des nouveaux services maritimes, qui seront développés dans le cadre de la stratégie de mise en œuvre du réseau transméditerranéen de transport (RTM-T) et de la liaison entre ce dernier et le réseau transeuropéen de transport (RTE-T). « Le coût du projet est estimé à 500 M€ pour le service, avec une estimation des recettes de 600 M€ sur le cycle de vie de 20 ans », ajoute l’UPM.
Nouveau couloir
Un deuxième projet, baptisé Optimed, porte sur la mise en œuvre d’un couloir méditerranéen entre les ports du Sud-Est et ceux du Nord-Ouest. Initié par la Région autonome de Sardaigne (Italie), il vise à optimiser les relations commerciales dans le bassin méditerranéen entre opérateurs publics et privés dans le secteur du transport maritime et logistique en Espagne, France, Italie, Liban, Égypte, Turquie et Chypre.