Belgique: grève des pilotes boycottant les navires de plus de 356 m

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La protestation résulte du non-respect par les autorités de tutelles des accords signés il y a plusieurs mois déjà. Conséquences: un ULCS de UASC, le Sajir, de 380 m de long, était à l’ancre au large des Pays-Bas alors qu’il était attendu au terminal d’Antwerp Gateway au Deurganckdok. Un autre, le Eleonara-Mærsk, de 397,71 m (18 200 EVP), dont ce devait être la seconde escale à l’exportation au MPET au Deurganckdok, était également en attente au large. Ce dernier navire pose effectivement problème, car engagé dans l’alliance 2M. Il a à bord une très grande quantité de conteneurs du partenaire MSC. Tant chez ce dernier armement que chez Mærsk Line, le mécontentement est considérable. Ce navire devrait être dirigé vers Rotterdam pour y embarquer plusieurs milliers de conteneurs, ce qui se traduira par un lourd trafic routier. Les négociations entre les diverses parties impliquées étaient au point mort ce 1er mars. C’est la troisième fois en quelques mois que ces pilotes menacent ce type de trafic. Dans les milieux maritimes anversois, c’est l’incompréhension face à une situation créée par un petit groupe de pilotes déjà très largement rémunérés compte tenu des primes perçues pour de telles prestations. Ce qu’ils veulent, c’est évidemment une « petite » augmentation pour piloter de tels navires. On parle de 150 € par prestation, ce qui avait déjà été accepté, mais aussi des adaptations au niveau du travail. Ce type de chantage pourrait coûter très cher au port scaldien.

Costa-Concordia: 2e round avec le procès en appel

Le procès en appel de Francesco Schettino s’ouvrira le 28 avril à Florence. Condamné à seize ans et un mois de prison pour avoir provoqué le naufrage du Costa-Concordia et la mort de 32 personnes, l’ex-commandant demande une réduction de la peine infligée. Une requête identique a été présentée par le parquet de Grossetto (Toscane), où s’est déroulé le premier procès, pour réclamer une peine de prison plus élevée, soit vingt-six ans. Les parties civiles ont également fait appel car elles estiment que le montant des dommages établis par le tribunal de Grossetto est insuffisant, comme la peine infligée à Francesco Schettino. Enfin, la compagnie Costa Croisières a également fait appel pour obtenir une réduction des indemnités que le croisiériste a été condamné à verser aux parties civiles.

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