Après la nomination des nouveaux membres du gouvernement d’Emmanuel Valls (voir notre article en page 5), le Cluster maritime français (CMF) a salué l’apparition de l’intitulé « Mer » dans les fonctions de Ségolène Royal et a rappelé les principaux dossiers du secteur. « Dans un calendrier politique très maritime avec le Cimer d’octobre, la proposition de loi sur l’« Économie bleue », le projet de loi biodiversité – cet intitulé signifie que les sujets liés à la mer sont dans les priorités de l’action du Gouvernement », a souligné le CMF. Il a rappelé que de nombreux dossiers restent « en souffrance ». Il s’inquiète de la mise à mal de la compétitivité de l’économie maritime française, « par des politiques publiques peu coordonnées et un cadre juridique et fiscal inadapté ou instable, freinant les investissements nécessaires, voire conduisant à la mise en danger ou à la disparition de certaines filières ». La priorité pour le Cluster maritime français vise à « la construction d’une politique maritime intégrée, annoncée notamment avec la Stratégie nationale de la Mer et du Littoral, ce qui passe, entre autres, par une installation rapide du nouveau Conseil national de la Mer et des Littoraux ». De plus, le CMF souhaite que des dossiers comme la réorientation du processus de planification des espaces maritimes, l’accélération du calendrier des EMR, le déploiement opérationnel du FEAMP, le soutien au Pavillon français et à la marine marchande, le renouvellement des flottes et la compétitivité de la filière navale se concrétisent maintenant.
Profession
Le Cluster maritime français hiérarchise les priorités
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