Ce sont 36 MEVP qui ont été manutentionnés dans les 63 terminaux appartenant en tout ou partie à APMT (volumes proportionnels à la participation dans le terminal), en baisse de 2,3 MEVP par rapport à 2014, année durant laquelle APMT opérait 64 terminaux.
La cession des terminaux de Charleston, Jacksonville, Houston et Gioia Tauro explique une partie de cette baisse d’activité. Par ailleurs, en raison de la chute du prix du baril, et donc des revenus pour les pays producteurs, les volumes manutentionnés ont baissé, en particulier en Afrique de l’Ouest, en Russie et au Brésil, note le rapport annuel. Cette chute a été partiellement compensée par des revenus en hausse et des mesures de réduction de coûts (200 M$ économisés).
APMT a accéléré sa croissance internationale en décidant d’acheter la totalité du capital de Grup Maritim TCB (Espagne). Ce dernier dispose de 11 terminaux en Espagne, en Colombie, au Brésil, au Mexique au Guatemala et en Turquie. Cette opération doit être effective à la fin du premier trimestre 2016. APMT disposera alors de 74 implantations réparties sur les cinq continents. TCB représente une capacité totale de 4,3 MEVP pour 3,5 MEVP réellement manutentionnés, ce qui apportera 2,6 MEVP de plus dans le volume traité par APMT, compte tenu des participations dans les différents terminaux. Cet achat représente un actif d’1,1 Md$.
Le groupe a également prévu d’investir 800 M$ dans la construction d’un nouveau terminal à conteneurs à Tema (Ghana). D’une capacité annuelle de 3,5 MEVP, réseau routier compris, il sera installé à proximité de l’actuel site. D’autres achats ont été réalisés ou décidés à Qingdao (Chine, grains), à Cartagène (Colombie) et à Vado (Italie, terminal reefer).
Pour 2016, le résultat sous-jacent devrait être similiaire, aux alentours de 626 M$ (contre 849 M$ en 2014), estime APMT.