Un « plan d’investissement exceptionnel » pour l’entretien du réseau routier et fluvial

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Après « la mobilisation pour la maintenance du réseau ferroviaire » détaillée par Alain Vidalies le 5 février, c’est au tour de la route et du fleuve de bénéficier d’un plan d’investissement pour « régénérer les équipements et les infrastructures ». En 2016, 289 M€ seront investis dans plus de 400 opérations d’entretien des routes nationales (les moyens investis en 2015 s’élevaient à 186 M€). Il s’agit du « niveau d’investissement dans les routes le plus élevé depuis 10 ans », rappelle le ministère, notamment grâce à l’augmentation à hauteur de 150 M€ du plafond de l’Agence de financement des infrastructures de transport en France (AFITF). Le conseil d’administration de l’AFITF s’est réuni le 9 février pour examiner le premier budget rectificatif de l’exercice 2016 et saluer cette « inscription au budget de 150 M€ d’autorisations d’engagements et d’autant de crédits de paiements supplémentaires pour financer les travaux portant sur les réseaux existants, principalement routier (120 M€) et fluvial (30 M€) ». Le Conseil a également examiné des projets d’avenants et de conventions nouvelles, parmi lesquelles la convention 2016 de modernisation du réseau fluvial, celle relative à la protection du littoral, et deux avenants relatifs aux deux conventions globales de 2016 pour les routes et les modes alternatifs aux routes.

L’agence rappelle enfin que « les crédits relatifs aux travaux de défense du littoral et aux études fluviales pour le projet de Seine-Amont ont été abondés de respectivement 1,6 M€ et 2,34 M€ ».

Des travaux indispensables

Les travaux sur le réseau routier seront lancés par les Directions interdépartementales des routes (DIR). Ils concernent principalement le gros entretien des chaussées et des ouvrages d’art et leur « mise à niveau en matière de protection de l’environnement ». Alain Vidalies reconnaît que ces travaux sont indispensables pour assurer « la viabilité des routes et la mobilité de millions d’usagers (voitures, poids-lourds et transports publics) ». Est également annoncée, parmi ces chantiers, l’expérimentation de routes solaires sur le réseau des DIR « afin de contribuer à l’émergence du concept ».

Également, 70 M€ seront consacrés à une centaine d’opérations d’entretien des équipements fluviaux (contre 50 M€ en 2015).

Le réseau fluvial français est diversement composé d’axes à grand gabarit et de petites voies en amont des grandes agglomérations. Ce financement devrait permettre à Voies navigables de France (VNF), en charge de l’entretien, d’exploiter et de moderniser le réseau fluvial, de réaliser des travaux de remise à niveaux des berges, des ouvrages et des équipements, ainsi que des travaux de « requalification environnementale et de sécurisation ».

Alain Vidalies rappelle que « l’entretien de ces voies s’inscrit dans la volonté du gouvernement de développer le transport fluvial, peu consommateur d’énergie ». Il souligne encore que « l’entretien des réseaux est une activité génératrice d’emploi pour les entreprises de travaux publics et les territoires ».

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