L’édition 2016 du Forum de Crans Montana est consacrée à l’Afrique et la coopération Sud-Sud

Les éléments pris en considération pour le choix de ce thème sont qu’il « faut remobiliser l’attention de la communauté internationale afin de renforcer l’appui nécessaire à l’émergence et à l’intégration mondiale d’une Afrique qui a décidé de se prendre en charge ». Pour l’organisation, il s’agit aussi de « donner aux citoyens des régions sahariennes la possibilité d’un dialogue réel avec les acteurs de la politique et de l’économie mondiale et les protéger des tentatives d’isolement dont ils sont l’objet ». L’organisation précise encore qu’en Afrique, « les obstacles au développement de ce continent et à son intégration mondiale ne peuvent ni ne doivent être considérés comme une fatalité, la lutte contre la pauvreté, l’analphabétisme et l’exclusion doit être intensifiée ». Le programme de l’édition 2016 du Forum de Crans Montana se déroule en deux parties. La première a lieu au centre des congrès de Dakhla du 17 au 19 mars, la deuxième à bord du navire de Grimaldi de Dakhla à Casablanca du 20 au 22 mars. Parmi les sujets prévus en sessions plénières, le Club des ports du Forum du Crans Montana a prévu le 20 mars des échanges sur « l’amélioration de l’impact global de l’industrie maritime sur l’économie africaine ». Il s’agit de montrer que « grâce à une amélioration permanente des connexions avec l’hinterland, l’industrie maritime sera la clé de l’intégration mondiale de l’Afrique ». La multimodalité des ports et les connexions à un hinterland toujours plus vaste seront aussi évoquées tout comme les nouveaux enjeux du développement portuaire en Afrique ou encore les corridors ferroviaires et le défi des régions enclavées. Une session plénière est consacrée à la COP 22 qui doit se tenir à Marrakech en novembre. Les discussions porteront notamment sur le rôle de la communauté internationale dans la protection des États insulaires du Pacifique et la promotion de leur développement durable. L’organisation indique que « la problématique des pertes et dommages doit être au cœur des discussions et que la coopération Sud-Sud constitue une approche appropriée pour répondre aux priorités du développement national et régional des îles menacées » par le réchauffement climatique. La dernière session plénière sera consacrée au renforcement des coopérations entre l’Afrique et l’Amérique du Sud. « L’Atlantique du Sud représentant un gisement d’opportunités qu’il est nécessaire de mobiliser pour élargir les perspectives de coopération entre les deux rives. »