Le Conseil des ministres italien a approuvé le décret sur la réforme portuaire le 22 janvier. Toutefois, le ministère des Transports et des Infrastructures n’a pas publié la version intégrale du texte de loi qui devra être examiné par les deux chambres. Par ailleurs, la date de l’ouverture des débats au Parlement comme au Sénat n’a pas encore été fixée. La seule et unique certitude dans l’immédiat concerne la réduction du nombre d’autorités portuaires qui passent de 24 à 14, le ministère des Transports et des Infrastructures ayant opté pour le regroupement de certains ports comme par exemple Messine (Sicile), qui formera un seul pôle avec Gioia Tauro en Calabre. Le nombre de conseillers de l’autorité portuaire sera également redimensionné, et les comités portuaires totalement supprimés. Au chapitre des réactions, Assoporti, l’association des autorités portuaires, se dit satisfaite, « la relance du système portuaire étant liée à la réforme ». L’association des agents maritimes, Federagenti, a pour sa part souligné « l’aspect positif d’un tournant dans la vie des ports italiens ». Du côté des syndicats, l’avis est mitigé. La principale confédération, Filt-Cgil, parle de « pas en avant » tout en critiquant « la suppression des comités portuaires qui représentaient un interlocuteur essentiel et valable pour les syndicats ». Les autorités portuaires, rayées de la carte par le décret sur la réforme, ont déplacé la discussion sur le plan politique en affirmant que « seules les régions italiennes ont le pouvoir d’adhérer à une autorité portuaire de leur choix ».
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Italie: le Conseil des ministres approuve le décret sur la réforme portuaire
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