Il se raconte que l’actuelle patronne de la direction des Affaires maritimes, Régine Bréhier, se cherche un poste avec une certaine difficulté. Celui de SG mer l’intéresserait mais il y aurait un courant contraire. Le 19 février, le mandat des 39 membres du Conseil supérieur de la marine marchande, présidente exclue, arrivera à son terme. À ce jour, rien ne laisse supposer que le travail de renouvellement a commencé. Il se dit néanmoins que l’on songe avec insistance à nommer un membre de sensibilité écologiste. Il pourrait venir de l’ONG Humanité et Biodiversité. À la fin du même mois, le CSMM pourrait également perdre son secrétaire général.
La navigatrice Catherine Chabot a répondu au JMM pour expliquer qu’elle n’était pas candidate au poste de SG mer. Par contre, on lui prête un certain tropisme pour le poste, laissé vacant depuis sa création, de délégué(e) à la mer et au littoral (décret du 2014-1256 du 28 octobre 2014). Cette indispensable délégation est « chargée de coordonner l’action des directions de l’administration centrale du ministère dans les domaines relatifs à la mer et au littoral ».
Toute cette agitation a pour cadre le prochain remaniement ministériel. Un certain nombre de conseillers techniques et autres directeurs de cabinet sont à recaser dans des postes à la hauteur de leurs capacités d’expertise. C’est souvent également une période propice à la réingénierie de l’organisation des services de l’État.
Un poste reste également à pouvoir, celui de directeur général de l’ENSM. Un ex-officier général de la Marine nationale aurait été récemment reçu par la DAM.