L’action Mærsk a perdu 9,8 % de sa valeur durant la première semaine de janvier, le pire début d’année depuis 1992. Le cours du Brent a baissé à peu près dans la même proportion dans la même période. La valeur de l’action Mærsk sera « pour un certain temps, probablement un an » pilotée par le cours du brut, a ajouté l’analyste. À la date du 11 janvier, une majorité d’experts consultés par Bloomberg a estimé que le Brent terminera 2016 vers 60 $/baril contre 34 $ le 8 janvier. L’agence rappelle cependant qu’il y a un an, il était généralement admis que le baril serait à 80 $ à la fin de 2015.
Mærsk Oil, qui explore principalement au Qatar et en mer du Nord, atteint son point mort lorsque le brut est à 55 $ environ. Des licenciements pourraient abaisser ce niveau, mais « il restera bien plus haut que le prix actuel du baril », estime Stig Frederiksen. Il ajoute que Mærsk Oil ne peut que perdre de l’argent en 2016 si les cours du brut restent au niveau actuel.
« Optimiser le facteur de charge »
Mærsk Line devrait rester rentable grâce aux efforts faits pour « optimiser le facteur de charge » mais les volumes ne devraient pas augmenter de façon significative, estime Stig Frederiksen. La définition du facteur de charge n’est pas précisée. Faut-il prendre une réduction de la masse salariale? Le 4 novembre, la compagnie a annoncé la suppression d’au moins 4 000 postes avant la fin de 2017. Il était question de réduire de 250 M$ en deux ans les charges générales, dont 150 M$ de 2016. Elle envisageait également de ne pas exercer ses options sur six porte-conteneurs de 19 630 EVP, deux de 3 600 EVP et huit de 14 000 EVP.
*Nordea se présente comme étant le plus important groupe de services financiers en Europe du Nord et en Baltique avec 32 264 salariés ETP et 680 Md€ d’actifs en gestion.