Après avoir essuyé un refus à la plupart de leurs revendications, les dockers de Rotterdam passent à l’action. Risquant de paralyser en partie l’activité du premier port maritime européen, un mouvement de grève des dockers va affecter les transbordements dans les terminaux à conteneurs. Décidés pour 24 heures, les premiers arrêts de travail sont intervenus dans l’après-midi du 7 janvier, comme en a fait part le mot d’ordre des syndicats. Après huit mois de négociations, le constat d’échec est patent entre les organisations syndicales de dockers et les neuf employeurs du secteur conteneurisé (huit exploitants de terminaux et la société d’exploitation du port). Le conflit social porte sur les garanties d’emplois que veulent obtenir les dockers ces prochaines années au vu de l’automatisation grandissante des opérations. Les syndicats anticipent la disparition de centaines d’emplois sur les 3 500 existants aujourd’hui. Plus précisément, les représentants des dockers réclament des garanties d’emploi jusqu’en 2020, avec des possibilités de reconduction si la situation de surcapacité du secteur conteneurisé perdurait.
7 jours en mer
Grève de 24 heures des dockers de Rotterdam
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