« Environ » 11 200 mouvements ont été effectués. « Pour y parvenir en 56 heures, pas moins de neuf portiques ont été nécessaires », écrit la compagnie. A priori, donc, cela représente 22,22 mouvements à l’heure et par portique. Pas de quoi hurler à la performance de la manutention de Los Angeles. Mais le manutentionnaire APM Terminals Pier 400 précise que ces 11 200 mouvements ont été traités en 56 heures, « y compris un shift opéré avec neuf portiques dont la cadence est montée à 29 mouvements bruts ».
Équipe « renforcée »
La compagnie poursuit en soulignant qu’une équipe « renforcée » de dockers s’est relayée pour réaliser les opérations de manutention. En outre, lors de cette escale, plus de 4 500 conteneurs devaient prendre le train pour arriver à leur destination finale. Des châssis ferroviaires ont été « spécialement » acheminés pour ce faire. Les transporteurs routiers ont « eux aussi » été avisés d’un renforcement d’activité. Tout cela devrait ravir Olaf Merck, chef auteur du rapport de l’OCDE/ITF sur les impacts négatifs des très grands porte-conteneurs. Le volume de leurs escales sature facilement les capacités d’accueil portuaire ainsi que celles concernant le traitement des pré et post-acheminents.