Le 21 décembre, les fédérations CGT des mines et énergie, des officiers de la marine marchande, de la métallurgie, des industries chimiques et des syndicats maritimes ont demandé par écrit un rendez-vous à Emmanuel Macron, ministre de l’Économie. L’objectif étant de lui présenter les propositions syndicales relatives au maintien en France de la filière géophysique.
Confrontée à la baisse drastique des investissements consacrés à la recherche de nouveaux gisements pétrolifères et gaziers, du fait de l’effondrement du prix du brut, CGG (ex-Compagnie générale de géophysique Veritas) prévoit de supprimer 302 emplois, la plupart de haute technicité, sur un total de 1 780, et de désarmer pour au moins deux ans les six navires français sur les onze que compte la flotte. Les unités françaises sont gérées par Louis Dreyfus Saget, et fournissent un emploi à 82 officiers, ménacés à plus ou moins court terme. Les fédérations CGT proposent de créer un pôle financier public afin de soutenir les investissements nécessaires au maintien en France des savoir-faire de CGG et de ses capacités industrielles et de recherche.