Cette installation, avec un quai de 1 600 m (profondeur d’eau 17 m), dotée de sept portiques pouvant couvrir des largeurs de pontée jusqu’à 23 EVP, peut accueillir les plus grands ULCS existants. Sa capacité annuelle est de l’ordre de 1,2 MEVP. Installation performante certes, mais dont la situation physique est loin d’être idéale. Outre la faiblesse du trafic des conteneurs intercontinentaux dans le port (-24 % en septembre), la rentabilité n’était pas au rendez-vous. La concession sera rendue à l’autorité portuaire. Une dernière escale interviendra en janvier. Le port pourrait reconvertir le site en terminal pour grands navires de croisières. Le trafic qu’y dirige actuellement CMA CGM avec ses partenaires de Ocean 3 (FAL1/AEX3/AEC2) sera transféré au site du grand terminal d’APMT Zeebrugge détenu à 51 % par A.P. Møller, à 25 % par Shanghai Port et à 24 % par China Shipping. Ce site dispose d’un quai de 1 300 m d’un tirant d’eau de 18 m, et de sept portiques.
Second terminal à disparaître
C’est le second terminal à conteneurs qui disparaît à Zeebrugge. Il y a quelques mois, PSA a fermé sa nouvelle installation ZIP (Zeebrugge Port International), d’une capacité de 800 000 EVP, dont les quatre portiques ont été déplacés à Anvers. Des sept portiques du terminal de CHZ, trois, les plus modernes, seront transférés à Anvers pour installation sur les terminaux à marée de PSA rive droite de l’Escaut. Les autres, assez âgés, pouvant prendre une autre destination. Ainsi se termine la rationalisation de la capacité en terminaux à conteneurs à Zeebrugge. Le trafic conteneurs deepsea, inférieur à 1 MEVP, sera concentré sur un seul site. Tout semble indiquer que ni PSA ni CMA CGM ne prendront une participation dans le terminal APMT Zeebrugge. Les négociations semblent avoir buté sur des aspects financiers.