La fin de l’année arrive à grands pas. Les premiers bilans 2015 et les prévisions 2016 s’enchaînent. La conclusion à tirer à la lecture des réflexions des analystes est simple: vivement… impossible de vous le dire. La seule chose sur laquelle s’accordent les analystes est le constat 2015, une année qui a été difficile pour le monde maritime. Les taux de fret, tant pour les vracs secs que pour les conteneurs, sont arrivés à des niveaux planchers. Cela me rappelle mon bulletin de notes du collège: « S’il continue, trouvera bientôt du pétrole. » Pour les taux de fret, il est peu pensable de les voir plonger encore plus bas, sauf à assurer des voyages en pertes sèches. Seul le monde pétrolier semble encore tirer son épingle du jeu grâce à un prix du baril descendu à 50 % de son niveau de 2007. Et demain? N’allez pas vous imaginer vivre des mois faciles en 2016. Tout au mieux dans les vracs secs, il faudra attendre 2017. Le même sentiment gouverne le secteur de la conteneurisation. Tout le monde attend que la Chine redémarre, mais si la COP 21 lui impose des normes drastiques sur ses émissions de CO2, il lui faudra trouver de nouveaux débouchés économiques. Depuis trois ou quatre ans, les analystes nous prédisent un retour à la croissance pour l’année prochaine. Cette année, ils sont plus réservés. Alors en résumé, en 2015 la situation a été tendue, elle sera difficile en 2016, et après, « vivement bientôt! »
Éditorial
Vivement bientôt
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