Les travaux d’agrandissement, de modernisation et d’équipement du terminal à conteneurs du Grand port maritime de La Réunion (GPMDLR), entamés en 2014, ont pris fin ce mois de novembre. Cette mise à niveau s’inscrit dans la stratégie du groupe CMA CGM de faire du port un hub de transbordement pour l’océan Indien. Jean-Frédéric Laurent, président du directoire du Grand port maritime de La Réunion salue l’ambition du groupe de développer les services directs afin que « Port Réunion ne soit pas marginalisé par les lignes maritimes et échappe à une situation de feederisation ».
Le port est désormais en mesure d’assurer les escales des navires de 9 000 EVP et 14,50 m de tirant d’eau, les opérations de levage sont facilitées par un nouveau rail posé sur toute la longueur du quai.
Connectivité avec de grandes zones économiques mondiales
CMA CGM pourra ainsi desservir en direct Port Réunion à partir des plus grands ports d’Europe dès le début du mois de janvier. Dans cette perspective, le service Nemo (North Europe Med Oceania) du transporteur maritime intégrera l’escale de La Réunion, proposant des temps de transit améliorés. Le service, avec une rotation hebdomadaire, reliera le port du Havre en 22 jours et le port de Marseille-Fos en 16 jours. Il sera opéré par une flotte de 13 navires exploités en partenariat avec la compagnie Hapag-Lloyd.
Ce service assurera une desserte directe depuis les ports de l’Europe du Nord (Tilbury, Hambourg, Rotterdam, Le Havre), de la Méditerranée (Fos, Gênes, Damiette, Malte), de l’océan Indien (Port Réunion), de l’Océanie (Fremantle, Melbourne, Sydney, Adelaïde), de l’Asie (Singapour, Port Kelang) et de l’Inde (Chennai, Colombo, Cochin).
L’océan Indien (Madagascar, Maurice) et certains ports du continent africain seront en outre desservis à partir de Port Réunion, au travers du réseau de connexions secondaires développé par le groupe CMA CGM sur la zone.