François Marendet a été nommé d.g. de l’École nationale supérieure maritime par un décret du 22 novembre 2012 (J.O. du 25 novembre). Selon les statuts de l’ENSM, le mandat du d.g. est de trois ans, renouvelable une seule fois. De source syndicale, il est question de créer une fiche de poste pour susciter les vocations. D’ici au 22 novembre 2015, il serait surprenant qu’un éventuel nouveau d.g. soit trouvé.
Les questions qui se posent
Ce qui pose quelques questions. Parmi les plus neutres: François Marendet sera-t-il candidat à sa succession? Si oui, sera-t-il retenu? Si non, acceptera-t-il d’assurer l’intérim? S’il n’accepte pas, que se passe-t-il? La Cour des comptes sera-t-elle tentée d’aller faire un nouveau tour du côté de l’ENSM pour essayer de briser la malédiction qui poursuit la formation initiale des officiers français? Contrairement à la situation de 2012 où le d.g. avait été démis de ses fonctions, celle de 2015 est juridiquement plus confortable car il existe aujourd’hui un d.g. adjoint.
D’autres thèmes peuvent venir à l’esprit comme la nécessité d’avoir un certain nombre de professeurs à mettre devant les élèves, leur statut de vacataire et leur niveau de rémunération. La visite du président de la République le 6 octobre au siège de l’ENSM du Havre devrait amener la tutelle à une plus forte réactivité.