La chute du prix du brut fait des victimes. Spécialisée dans la géophysique terrestre et marine, la Compagnie générale de géophysique (CGG) a annoncé le 4 novembre une nouvelle réduction de sa masse salariale: 302 postes en moins sur un total de 1 780 en France. Selon le syndicat SNGG CGT, la société française a déjà supprimé près de 2 500 emplois dans le monde au cours des deux dernières années. Elle a transféré en contrat offshore dans sa filiale suisse (CGGI) son personnel embarqué sous contrat de droit français. En outre, elle a décidé de désarmer les six navires français dont elle est propriétaire pour une durée probable d’au moins deux ans. Elle ne conservera en exploitation que les cinq navires affrétés et gérés par le Norvégien Eidesvik. Les équipages des Ocean-Phoenix, Challenger, Geo-Carribbean, Coral, Celtic et CGG-Alizé fournis par Louis Dreyfus Saget, devront donc mettre sac à terre. Au total 82 Français sont concernés à plus ou moins court terme, sans compter de nombreux Philippins, sachant que le lieu de la mise sous cocon n’était pas encore connu au 4 novembre. Douze commandants et autant de chefs mécaniciens, de seconds capitaines, de seconds mécaniciens et d’officiers de pont sont visés. S’y ajoutent 22 officiers mécaniciens. Dans un premier temps, LD Saget cherche à estimer le nombre de départs volontaires envisageables. Cela faisait plus de 20 ans que LDA était présent dans l’armement de navires sismiques.
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CGG désarme: 82 officiers sac à terre
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