Le 26 octobre, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) a écrit au tribunal de commerce de Marseille chargé d’étudier le dossier de reprise de la SNCM pour indiquer qu’elle était prête à s’engager auprès d’un repreneur de la compagnie maritime en difficulté. La lettre d’intention, signée par le président du Conseil régional, Michel Vauzelle, qui ne se représentera pas en décembre, affirme que « les formalités nécessaires à la participation de la Région Paca à une offre de reprise de la SNCM auprès du tribunal de commerce de Marseille, aux côtés d’un opérateur industriel sérieux, sont réunies ».
Quatre offres de reprise
Ainsi, le 4 novembre, les juges devront examiner les quatre offres de reprise. Détaillées par Corse Matin, ces offres ont été déposées par Christian Garin et Arista Shipping, sous le nom de Ferry de France. Elle prévoit la reprise de 878 salariés et d’une partie du comité de direction, indique le quotidien corse. La seconde est posée par Patrick Rocca qui affiche la reprise de 873 salariés et de la totalité du comité de direction. Le navire Corse, des immeubles et des terrains constructibles ne sont pas intégrés dans la corbeille. Troisième dossier déposé, celui de Baja Ferries, contrôlé par Daniel Berrebi qui annonce la reprise de 852 salariés mais sans le comité de direction ni le navire Corse et des immeubles. Enfin, CM Holding, ancienne Corsica Maritima détenue par des entrepreneurs corses, annonce l’intégration de 802 salariés et une reprise partielle du comité de direction. Dans cette offre, le navire Corse, Aliso Voyage et des immeubles ne sont pas intégrés. Dans un ultime rapport que s’est procuré l’AFP, les administrateurs judiciaires qui ont examiné ces quatre offres « améliorées » se montrent circonspects avant l’audience.