En janvier 2016, le groupe turc Yildirim pourra demander soit le remboursement des 500 M$ confiés à la CMA CGM en janvier 2010 sous forme d’obligations remboursables en actions (ORA), soit 20 % des actions du groupe, quelle que soit la valeur de celles-ci dans la perspective de rester actionnaire, soit encore 20 % des actions de CMA CGM après son introduction en Bourse, a-t-on expliqué le 25 novembre 2010. En juillet 2012, Robert Yildirim laissait comprendre qu’il monterait volontiers à 30 % dans le groupe marseillais. En fait, en ajoutant 100 M$ en 2014, il est monté à l’équivalent de 24 %. Le 21 octobre, La Lettre (confidentielle) A titrait: « Le départ de Yildirim relance le duo Saadé-État. » D’autant qu’on ne compte plus les annonces selon lesquella CMA CGM allait « incessamment sous peu » être introduite en Bourse. Rodolphe Saadé, d.g. délégué, a rencontré Alain Vidalies le 26 octobre. Mais les participations financières de l’État ne font pas partie des compétences du secrétaire d’État chargé des Transports. Rappelons que le Fonds d’investissements stratégiques a également placé 150 M$ dans le groupe sous forme d’ORA. Selon l’Agefi du 1er avril 2014, l’accord de 2012 portant sur la restructuration de la dette signé avec les banques prévoit que le rachat des ORA du groupe Yildirim ne peut être financé qu’avec le produit d’une introduction à Paris ou en Asie d’au moins 20 % du capital.
7 jours en mer
CMA CGM: bientôt la sortie
Article réservé aux abonnés