Et si la véritable pollution était la pauvreté

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Impossible de faire abstraction de cet événement qui arrive à grands pas, la COP 21. Nous en sommes, en ce mercredi, à 40 jours. Toute la planète a les yeux tournés vers Paris et attend une sortie par le haut de cette conférence. Chaque jour, les différentes filières industrielles se mobilisent pour justifier leurs actes et s’amender de polluer notre planète. Le verdissement de l’économie mondiale est en route. Est-ce que le verdissement de l’économie mondiale est vraiment le sujet majeur? À en croire notre gouvernement, la croissance économique passera par le bleu et le vert. Certains pays sont aussi alarmés et rougissent à l’approche de cette conférence. Comment se préoccuper de l’avenir de la planète Terre quand une partie non négligeable de ses habitants vit dans des conditions d’extrême pauvreté. La croissance n’a pas de couleur. Elle doit être avant de se colorier. Pourquoi, dans certains pays enclavés africains, le coût des importations est-il entre 40 % et 70 % plus cher que pour des pays développés? Les infrastructures portuaires et de transport terrestre, les conditions de transport et le manque de réforme sur la facilitation du commerce handicapent ces pays. Si demain rien n’est fait contre le réchauffement climatique, plusieurs millions de personnes risquent de perdre leur territoire et mourir de faim. La pollution détériore le climat, mais la véritable pollution est la pauvreté qui empêche l’économie de croître, peu importe sa couleur.

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