Le Cargo Community System AP+, cofinancé par la Région Bretagne et les CCI, permettra bien sûr de faciliter les diverses démarches mais également d’affiner les statistiques. Celles-ci, bien que pour l’instant globales, démontrent toutefois que la zone Asie est un client non négligeable en matière de conteneurs, ceci tant en ce qui concerne l’importation que l’exportation.
Dans ce domaine, au cours des deux dernières années, la forte activité de l’immobilier en Chine a boosté l’exportation d’épicéa en grumes, 100 000 t par an, un bois servant à constituer des échafaudages. Un trafic qui risque toutefois de s’effondrer, la bulle de l’immobilier étant en train d’exploser dans ce pays.
Un cinquième du trafic
Les 21 % de trafic avec l’Asie, sur les 55 000 conteneurs expédiés au départ de Brest exclusivement par feeders à destination de hubs, risquent donc de se voir impacter, même si les trafics traditionnels vers l’Extrême-Orient – que sont l’agroalimentaire, la poudre de lait exportée par la SILL, les machines outils et les groupes électrogènes construits par la société Egmo – se portent toujours bien.
Le port de Brest attend la réponse (qui devrait intervenir bientôt) sur le choix du port destiné à expédier vers la Chine les conteneurs de poudre de lait produits par l’usine Synutra, en cours de construction à Carhaix, dans le centre du Finistère et qui devrait concerner 8 000 boîtes par an. Une réponse que le port de Brest espère bien entendu positive.