Il est encore trop tôt pour parler de charte en ce qui concerne le port de Civitavecchia. Dans l’immédiat en effet, l’heure est aux prévisions. Raison pour laquelle le département de l’environnement de l’autorité portuaire locale a mis au point un modèle prévisionnel qui devrait permettre de vérifier ponctuellement la qualité de l’air dans le site. Ce modèle est basé sur l’application de trois paramètres: les besoins énergétiques des navires, les facteurs liés aux émissions et les conditions micro-météorologiques.
Les protocoles d’entente appliqués depuis 2010 prévoient aussi l’étude de systèmes concernant la mobilité électrique à l’intérieur du port, le développement de sources renouvelables comme l’énergie solaire et éolienne, les systèmes d’illumination led. Selon les estimations, les installations d’énergie renouvelable devraient permettre de couvrir au moins 55 % des exigences énergétiques du port d’ici 2020. Grâce à l’introduction du courant de quai, plus de 30 % des émissions de CO2 devraient être réduites, toujours selon les prévisions inscrites dans un protocole d’entente, et les oxydes d’azote de plus de 95 %. Enfin, la pollution sonore devrait être éliminée.
Grâce enfin à un financement d’1 M€ débloqué par l’Union européenne après avoir inséré Civitavecchia dans le programme TEN-T, l’autorité s’est aussi engagée à construire un système utilisant les ondes de la mer pour la production d’énergie, et à développer le transport ferroviaire et maritime avec des nouvelles liaisons. Tout cela devrait permettre, selon les prévisions des protocoles rédigés par l’autorité portuaire, de réduire la dépendance énergétique du site et la pollution.