La Région soucieuse de conserver un juste équilibre entre ses différentes activités liées à la mer, transport maritime mais aussi réparation navale, pêche, plaisance et tourisme, se veut éco-pionnière et a édicté certains principes qui s’appliquent bien évidemment au port de Brest. Deux axes structurent cette politique de développement portuaire durable: les délégations de service public à travers les contrats de concession, et la charte des dragages des ports.
Dans ce document de quinze pages, on trouve les différents enjeux, principes de gouvernance et axes de travail identifiés sur cette problématique. Neuf axes de travail ont ainsi été définis dont l’évaluation des besoins de dragage sur le long terme, un système stable de qualification de stabilité des matériaux ou la mutualisation des opérations et moyens de dragage ainsi que la réduction des empreintes environnementales des activités portuaires.
Des principes mis en application dans l’actuel projet d’extension du port de Brest, puisque sont retenus « l’implantation pérenne et durable d’herbiers à zostères en rade de Brest » ainsi que le dragage des 1,25 Mt de boues sur trois séquences, en hiver, pour limiter les risques de propagation de matières en suspension, notamment, l’alexandrium.
S’agissant des délégations de service public, des clauses environnementales ont été introduites dans le cahier des charges telles l’obligation de la certification ISO 14001 sur la durée du contrat, interdiction de tout traitement chimique pour le nettoyage, système de comptabilisation et de gestion optimale de l’eau ou encore obligation pour le concessionnaire de se conformer à la charte des espaces côtiers bretons.