Des prémisses de nouveaux trafics

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De même, l’activité dans l’hinterland de papeteries génère historiquement des sorties maritimes, à hauteur de 20 000 t annuelles, d’essences de papier, produits issus des résidus de la fabrication de papier. Cependant, depuis peu, de nouveaux trafics signent l’émergence de filières découlant plus spécifiquement de l’économie circulaire.

Depuis deux ans, entre 10 000 t et 20 000 t de terres polluées sont exportées, par voie maritime, depuis Bayonne, dans des centres de traitement de Belgique et de Hollande. « Ce trafic est lié certes à des chantiers locaux pour dépolluer des sites du port de Bayonne, mais pas seulement. On sent qu’il y a une demande, des études et des perspectives de développement », indique Pascal Marty, directeur du port et des équipements à la CCI Bayonne Pays basque, en précisant que ce type de trafic nécessite pour le port un encadrement spécial afin d’éviter tout stockage et opérer un chargement rapide de la marchandise.

De même, depuis 2012, 5 000 t à 10 000 t de pneus broyés sont exportées par an. « Ce sont des petits volumes, mais nous constatons que ces déchets sont de plus en plus suivis, sont soumis à des obligations de traitement et, faute de centres de traitement locaux, peuvent générer de nouveaux trafics. Dans ce contexte, le maritime, comme le prouvent ces récents flux, font office auprès des industriels de vraie option si les volumes sont significatifs et les coûts compétitifs. Ces marchandises de recyclage n’ayant en soi qu’une valeur très faible. »

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