L’informatique portuaire est entrée à Anvers dès les années 1980. En 1986, le port introduit Seagha, un système qui permet l’échange de messages avec l’autorité portuaire. Au fur et à mesure des années, la communauté portuaire et les autorités concernées par le commerce international ont développé ce système. Devenu APCS, Antwerp Port Community System, il est mis sur pied et devient opérationnel dès 2011 avec une version 2.0 en 2012.
Ce système se base sur quatre modules. Le premier est dénommé Cargo & Logistics. Il permet de connaître la position de la marchandise, conteneur ou marchandises générales, sa position dans le terminal, le suivi du chargement ou du déchargement d’un mode de transport terrestre et il offre la possibilité de disposer de factures électroniques pour les services portuaires. Le second module, appelé Customs, permet d’avoir l’état complet vis-à-vis des douanes sur le dédouanement, les autorisations administratives et la mise à disposition des marchandises. Le troisième module vise plus particulièrement les marchandises dangereuses. Le port a souhaité mettre en place un système qui soit spécialement dédié à ce type de marchandises. Déployé en juin 2014, ce module a été pensé pour alléger les procédures pour ce type de courant par une notification électronique d’arrivée et de départ de la marchandise sur le quai. Un module qui réduit les coûts administratifs liés à ce type de marchandises. Le dernier module, Nautical, permet d’entrer les prévisions d’arrivée et de départ des navires, de réserver des passages d’écluse ou encore de payer des frais portuaires.
Ce système a d’abord été conçu pour les trafics conteneurisés. En octobre, APCS a été étendu aux trafics rouliers. Il permet ainsi aux opérateurs travaillant sur les trafics de voitures neuves ou d’occasion de passer par ce système pour simplifier leurs déclarations. Plus récemment, en mai, APCS a été rendu accessible pour les trafics de marchandises conventionnelles.