Le 15 septembre, les deux navires appartenant à Eurotunnel, les Rodin et Berlioz, ont été remis à DFDS. Ces deux unités ont été occupées par le personnel de la Scop SeaFrance pendant les deux mois de la période estivale. « Une remise en état est nécessaire », a indiqué Eurotunnel. Au total, selon Eurotunnel, la dette de la Scop SeaFrance à l’encontre de MyFerryLink, société appartenant à Eurotunnel en charge de l’exploitation des navires, se monte à 22,7 M€. Une partie de cette dette, 4,8 M€, est liée aux pénalités de non restitution des navires. Le solde, soit 17,9 M€, couvre les pertes de revenus et la remise en l’état des navires.
En déduction de ces 22,7 M€, MyFerryLink doit à la Scop SeaFrance une créance de 3,5 M€ pour solde de l’achat de capacité dont 600 000 € remis dans le cadre du protocole de fin de conflit signé début septembre. Soit au final 19,2 M€.
Il reste désormais à sceller l’avenir du dernier navire racheté par Eurotunnel lors de la vente des actifs de SeaFrance, le Nord-Pas-de-Calais. Navire pur fret opérant sur le Détroit, il est destiné à venir en complément des opérations du tunnel sous la Manche et devrait rester opéré par Eurotunnel. « MyFerryLink, pour démarrer l’exploitation de ce fréteur, doit obtenir des autorités de concurrence française et britannique la levée de l’interdiction de l’exploiter de façon coordonnée avec le lien fixe », a rappelé Eurotunnel.