Compte tenu de la qualité de certaines interventions entendues lors de la conférence nationale sur la transition écologique de la mer et des océans du 31 août (voir page ci-contre), osons quelques propositions:
– obtenir des membres de l’OMI l’obligation d’enquêter sur les circonstances d’un quasi-accident ainsi que cela se pratique dans l’aérien;
– obtenir de la Commission européenne l’analyse de la pertinence de la mise en place, d’une part, d’un BEAmer européen ayant autorité sur les navires immatriculés dans un État membre, et d’autre part d’un corps européen d’inspecteurs du Port State Control, financé par les 27 États membres;
– faire valider rapidement l’étude selon laquelle les particules émises par les moteurs brûlant du diesel marin sont au moins aussi dangereuses que celles du fuel lourd (JMM du 19/6, p. 11) ainsi que l’efficacité réelle des épurateurs sur les particules fines et très fines;
– enfin, création d’un fond européen destiné à financer les remorqueurs d’intervention le long du littoral.