« Nous n’avons exporté que 60 000 t en 2014, essentiellement vers l’Italie, l’Espagne et l’Algérie, soit un recul de 45 % des volumes, confirme Arnaud Rieutort, le directeur commercial du port. Cependant, la campagne qui débute s’annonce bien meilleure en blé tendre et en blé dur avec une qualité favorable à l’exportation. » Principaux flux céréaliers du port de Sète: le blé tendre (destiné à la panification), le blé dur (semoules) et l’orge qui proviennent essentiellement de la vallée du Rhône avant d’être acheminés par voie routière, fluviale et ferroviaire. Leur marché principal reste le bassin méditerranéen, avec l’Algérie en tête.
Mais ces trafics sont aujourd’hui limités par les faibles taux du fret maritime, au plus bas depuis trente ans. « Cette situation impacte considérablement les exportations au départ des ports méditerranéens. Pour exemple, le fret est identique sur cette destination entre Rouen, premier port céréalier français, et le port de Sète », explique Arnaud Rieutort. Afin d’accroître ces flux, le port compte sur divers investissements, « sa forte capacité de stockage grâce aux silos de Centre Grains, et la poursuite des travaux engagés depuis 2007 sur le canal du Rhône, à Sète, qui permettra de passer à 2 500 t d’emport, pointe Arnaud Rieutort. Par ailleurs, les travaux entrepris actuellement aux Tellines devraient réduire leurs capacités de stockage et ainsi profiter au port de Sète qui dispose des capacités suffisantes ».