En 2014, 372 513 t de céréales ont ainsi transité par les quais du port vendéen, dont 11 % à l’import (34 500 t de blé dont près des trois quarts bio, et 7 400 t de maïs bio). À l’export, le port de commerce enregistre 133 000 t de blé, 180 000 t de maïs, 16 300 t d’orge, 6 800 t de tournesol et 9 200 t de colza. Un trafic de céréales en progression sur ces dernières années, 2014 enregistrant un bonus de + 16 % vis-à-vis de 2013, qui avait progressé de 12 %.
Le trafic céréalier du port vendéen doit sa pérennité à la coopérative Cavac, implantée dans les années 1930 et qui a installé les exportations de céréales à partir du port des Sables. Le groupe Cavac exporte blé tendre et blé dur, maïs, colza, tournesol, orge, en marchandise standard, décomposant l’éventail des productions standard de la coopérative, et quelques produits à valeur ajoutée pour des marchés spécifiques comme la meunerie portugaise ou des maïs spéciaux pour la meunerie européenne. « Notre cœur de métier, ce sont les débouchés à valeur ajoutée », souligne Adrien Caufment, responsable des affrètements à la Cavac. La coopérative agricole affrète en propre 20 % de ce tonnage, confiant le reste en vente stock à Invivo et à l’entreprise Lecureur. « On procède par quelques ventes CIF pour maximiser l’utilisation du port, c’est plus par intérêt logistique premier que pour des raisons directement économiques, même si on s’y retrouve au final. On a la chance d’avoir deux silos (6 000 t et 15 500 t) et deux quais de chargement », note Adrien Caufment. Mais les plus gros chargements, pour des navires de 8 000 t à 15 000 t, transitent par La Pallice. La réflexion sur de nouveaux moyens de chargement en est à ses débuts. Optimisation des facilités de chargement, cadences de manutention, limitation des pertes pulvérulentes dans l’environnement, surtout en milieu urbain, seront des critères déterminants. La Cavac mène une étude, mais pas d’issue avant quatre ou cinq ans.