Selon le Wall Street Journal du 16 juillet, le fonds souverain singapourien Temasek qui détient presque 67 % de Neptune Orient Line-APL a mandaté une banque afin de trouver un repreneur. Le 19, NOL réagissait en expliquant qu’il est de « bonne gestion pour une société d’examiner toutes les options possibles pour maximiser la valeur de ses actifs. Nous n’avons pris aucune décision, ne sommes entrés dans aucune négociation. Il n’est même pas certain qu’il y ait cession ».
Par contre, en début d’année 2015, APL Logistics a bien été vendu au japonais Kintetsu Global Express pour la modique somme de 1,2 Md$. « Ce mouvement stratégique nous permet de nous concentrer sur l’amélioration des résultats de notre branche transport maritime tout en permettant à APL Logistics de se développer », expliquait alors le PDG de NOL. Il n’est pas impensable que Temasek se lasse d’attendre l’amélioration des résultats.
Dans la guerre psychologique à laquelle se livre Mærsk Line, rappelons que dans le Wall Street Journal du 5 juin, son D.G., Nils Andersen, a affirmé que « les transporteurs de petite à moyenne taille disposant d’une part de marché de 3 % à 5 %, à quelques exceptions près, n’ont pas réalisé de bénéfice ces sept dernières années. Il est hautement improbable qu’il y ait une manière facile d’en dégager à l’avenir ».