Dans un tract du 10 juillet, les fédérations des officiers et marins de la CGT, dont la FNSM, la Fomm et l’UIT, ont diffusé un communiqué sur la situation sur le détroit du Pas-de-Calais. « Pour la CGT, il faut repositionner les responsabilités des uns et des autres qui, pour beaucoup, se trouvent subitement des vertus “révolutionnaires” pour le pavillon français », indique le syndicat. Et le syndicat de la porte de Montreuil ne mâche pas ses mots. Il pousse encore plus loin en rappelant qu’« une partie de ceux qui sont à l’origine du chaos aujourd’hui sont les mêmes qui ont contribué à la mort de SeaFrance, entraînant ainsi la disparition de plus de 1 000 emplois et cela avec le soutien des politiques qui portent les directives ultralibérales de Bruxelles ». Le syndicat fait porter la situation des compagnies maritimes françaises sur l’État.
Pour la CGT, DFDS, armant des navires sous pavillon français au 1er registre, employant des marins français et des sédentaires français doit pouvoir accoster dans le port de Calais. « N’oublions pas que 230 marins licenciés de SeaFrance ont été embauchés chez DFDS », continuent les fédérations de la CGT.
Le syndicat appelle tous les salariés souhaitant défendre le pavillon français 1er registre à se rassembler et à agir pour la pérennisation de l’emploi, des conditions sociales de haut niveau et le maintien du pavillon français 1er registre.