« Oxi » dation du maritime

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Le 5 juillet, le peuple grec a répondu par la négative au référendum organisé par le gouvernement d’Alexis Tsipras sur les mesures d’austérité que l’Union européenne et le FMI souhaitent voir appliquer dans la péninsule pour renflouer sa dette. Un non (« oxi », en grec) qui est devenu le mot d’ordre de toute une frange radicale européenne. Dès le lendemain de cette victoire, le Premier ministre grec s’est présenté devant le Parlement européen pour l’assurer du maintien des réformes engagées. Et ce fut l’ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt, devenu député européen, qui a rappelé à Alexis Tsipras qu’il avait promis de mettre un terme à des avantages fiscaux et notamment pour les armateurs. La Grèce pourrait-elle se passer de son industrie maritime dans une période de crise telle qu’elle la connaît aujourd’hui? Si les avantages fiscaux aux armateurs devaient cesser, il est quasiment certain qu’une majorité des opérateurs feront leurs valises vers de nouveaux cieux. D’ailleurs, un grand nombre ont déjà posé un pied en Grande-Bretagne. Et que dire si demain la flotte sous pavillon grec devait se réfugier hors d’Europe? Ce serait un nouveau cataclysme social avec des licenciements massifs de marins grecs, mais ce serait aussi amoindrir le poids maritime de l’Union européenne. Au premier trimestre, les armateurs ont commencé à voir leurs comptes d’exploitation reprendre des couleurs. Ce n’est pas le moment qu’un « oxi » grec soit la cause d’une oxydation de la relance du secteur.

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