Fin juin, les 40 membres du conseil de l’OMI (Organisation maritime internationale) ont élu le Sud-Coréen Ki-tack Lim secrétaire général de l’organisation à compter du 1er janvier 2016 pour un mandat de quatre ans. Cette décision sera soumise au vote de l’assemblée générale de l’OMI qui se tiendra du 23 novembre au 2 décembre.
Ki-tack Lim est depuis juillet 2012 président de l’autorité portuaire de Busan. Il a été le représentant de la Corée à l’OMI de 2006 à 2009 et président du sous-comité chargé de suivre la mise en œuvre des décisions de l’OMI par les États du pavillon. Il a navigué quelques années.
Cette décision laisse perplexe: selon le classement du Paris Mou pour les années 2012-2014, la Corée du Sud est le moins bon registre de la liste blanche, occupant la 43e position sur 43 registres classés. La Corée est derrière le Kazakhstan (30e), les Barbades (31e) ou Antigua et Barbuda (35es). Le souvenir du naufrage du ferry coréen (304 morts et disparus dont plus de 200 lycéens) et de celui du comportement de l’administration maritime coréenne n’est pas si éloigné, c’était en avril 2014.
Le grand favori était le candidat danois. Trop “bleu” peut-être pour le reste du monde.