Invité de l’émission de France-Inter « On n’arrête pas l’éco » du 25 juin, Louis Gallois a fait un tour d’horizon de ses multiples préoccupations. Questionné sur la demande que lui avait faite Frédéric Cuvillier, alors chargé des Transports, de rédiger un rapport sur les voies et moyens de relancer les compagnies maritimes françaises, Louis Gallois rappelle que la question qui lui avait été posée était: « faut-il renouveler la flotte de ferries, à quel rythme et avec quels moyens? »
« Vous comprendrez que lorsque des entreprises sont dans la situation de la SNCM ou de celle de MyFerrylink, le problème du renouvellement de la flotte n’est pas le problème le plus urgent. Donc, ce rapport mijote à feu très très doux. Je ne l’ai toujours pas remis ».
À la question de savoir si ces compagnies ont un avenir, Louis Gallois répond: « On a besoin de ferries en France. Le marché du ferry n’est pas du tout un marché déclinant. (…) Il est même en développement. Le problème est qu’il faut des modèles économiques qui permettent d’équilibrer la situation de ces compagnies de ferries, de se développer et de renouveler leur flotte le moment venu. La flotte française est en fait assez jeune. »
Rappelons qu’il y a presque un an, selon son communiqué, Frédéric Cuvillier avait confié à Louis Gallois, futur « délégué interministériel », la mission d’établir un « plan stratégique de soutien aux compagnies de transport maritime françaises ».
En toute logique, le rapport d’étonnement demandé à Marie-Françoise Simon-Rovetto, présidente du CSMM, par les services du Premier ministre, devrait s’enrichir d’au moins un nouveau paragraphe.