Le 29 juin, Violeta Bulc, commissaire aux Transports, a annoncé l’octroi de 13,1 Md€ de fonds européens à 276 projets de transport sélectionnés dans le cadre des premiers appels à propositions au titre du mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE). « Au-delà du secteur des transports, cet investissement profitera à l’économie européenne dans son ensemble, en créant des conditions plus favorables à la croissance et à la création d’emplois », précise Bruxelles. Les projets sélectionnés sont principalement concentrés sur le réseau central du RTE-T. « Avec un montant de subvention de 1,76 Md€, la France va être le premier bénéficiaire des crédits européens sur la période 2016-2020 », indique une note aux rédactions du cabinet du Premier ministre Manuel Valls, publiée après l’annonce de la décision de Bruxelles.
Parmi les projets retenus concernant la France figurent le canal Seine-Nord Europe (SNE), le tunnel ferroviaire Lyon-Turin, des projets de modernisation et d’extension du réseau ferré, de développement des ports de Calais, Le Havre, Rouen, Bordeaux et Nantes-Saint-Nazaire. Cette décision de la Commission européenne doit être adoptée officiellement par le comité du MIE, lors d’une réunion prévue le 10 juillet. Le 30 juin, l’association Seine-Nord Europe a indiqué « se féliciter que le projet Seine-Nord Europe/Seine-Escaut figure en bonne place parmi les projets sélectionnés ». Sur la période 2016-2020, il bénéficiera d’une subvention de 980 M€ pour une première tranche de travaux estimée à 2,326 Md€. Une subvention équivalente devrait être accordée pour la deuxième phase de travaux prévue entre 2020 et 2023.