L’invitation du président du directoire de Soget au Propeller Club du Havre a également été l’occasion d’évoquer la sucess story de Soget qui, depuis plusieurs années, s’est imposée tant au niveau national qu’à l’international. Parmi les faits marquants récents, l’entreprise a noué un partenariat avec le géant américain de l’informatique Microsoft. Soget, c’est également une des seules sociétés européennes à avoir travaillé sur la sécurité des données suite aux audits menés par les douanes américaines en 2003. « Nous vendons le modèle havrais un peu partout dans le monde. Nous sommes installés par exemple au Bénin, à l’île Maurice, à Djakarta en Indonésie et bientôt au Togo », a rappelé Jacques Ritt en préambule de son exposé.
Avec S One, Soget franchit une nouvelle étape dans son développement en prenant comme référentiel non plus les ports mais directement les marchandises. Il s’agit non seulement d’anticiper les évolutions technologiques mais également de répondre aux besoins des clients des places logistiques et portuaires. « Autre nouveauté, par le passé, nous étions propriétaire d’AP + à 50 % avec Marseille. Aujourd’hui, nous sommes à 100 % propriétaire de S One. »
Étendre le système à l’aéroportuaire
Les premières fonctionnalités du nouveau logiciel ont été mises en œuvre en 2014. S One fonctionnera sur la globalité des ports français. Un gain de productivité pour les clients qui permettra de fluidifier encore plus l’ensemble de la chaîne logistique et le passage de la marchandise. Jacques Ritt songe déjà à étendre le système au domaine aéroportuaire, à Roissy notamment. « Avec SOne, nous allons pouvoir également répondre aux exigences du nouveau code des douanes pour une meilleure traçabilité de la marchandise », ajoute le responsable. Les phases pilotes ont d’ores et déjà démarré. Des ateliers réunissant agents maritimes, consignataires ou encore représentants d’armements sont en place. « Il faut démontrer que ça marche. Et c’est pourquoi nous avons choisi l’axe Seine pour site pilote avec les ports du Havre, de Rouen et de Paris », conclut Jacques Ritt.