Anvers dématérialise le conventionnel

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Les papiers laissent la place à l’électronique. Finies les transcriptions et retransmissions de datas, ceci dans le but d’une communication plus transparente et plus rapide des données relatives à la cargaison. C’est ce qui a été officiellement communiqué lors de la manifestation Breakbulk Europe tenue à Anvers. Sont impliqués: le manutentionnaire NHS, le sidérurgiste ArcelorMittal, l’armement Fednav et le port via son système Antwerp Port Community System-APCS. La relation avec la douane s’en trouve grandement facilitée.

Partage du coût

Le système, baptisé Cubix, consiste à diffuser par électronique toutes les informations relatives à la cargaison, bulletin d’expédition, laisser-suivre, permis d’embarquement jusqu’aux remarques du capitaine, et ce avec la plus grande transparence.

Il est évident que toutes les parties participant à cette application en partagent les coûts. Il s’agit de 0,10 €/t, à partager entre l’expéditeur, l’agent du navire et le manutentionnaire. Le revenu est restitué à la communauté. Lorsque ce projet pilote aura fait ses preuves, son application sera étendue à d’autres parties, à d’autres types de cargaisons, l’objectif final étant d’intégrer applications douanières et connexions avec l’hinterland.

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