Le 8 juin, le secrétariat général du mémorandum d’entente de Paris sur le contrôle des navires par l’État du port a décerné ses « oscars » en diffusant le nom des nominés aux listes blanche, grise et noire. Le registre français est resté pour la troisième année consécutive à la première place de la liste blanche qui compte 43 registres d’immatriculation (46 en 2013). Hong Kong, les Bahamas, la Norvège et la Suède se classent également en tête du classement. Force est donc de constater, une nouvelle fois, que certains registres de libre immatriculation sont au top de la sécurité mesurée par le nombre d’inspections et de retenues à quai sur une période de trois ans. Il faut au moins 30 inspections sur trois ans pour que cela soit statistiquement significatif. La liste grise compte toujours 19 registres. Mais l’Espagne, la Lituanie, la Pologne et la Thaïlande faisaient partie de la liste blanche lors du classement portant sur les années 2011-2012-2013. Belize est sortie de la liste grise pour sombrer dans la noire. Celle-ci compte toujours dix registres. Les moins sûrs sont ceux de la Tanzanie, de la Moldavie, du Togo, des Îles Cook et de la Dominique. Pour les sociétés de classification (dont plus de 60 navires classés, au moins, ont été inspectés), les plus sérieuses sont le DNV GL, le DNV (avant qu’il ne fusionne avec le GL), le LR, l’ABS et… la China Classification Society. Les plus négligentes sont Inclamar, l’International Register of Shipping et la Bulgarian Register of Shipping.
7 jours en mer
Registre français: il a tout d’un grand
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