Aujourd’hui, près de 280 personnes, officiers et marins, gèrent près de 8 000 dispositifs sur le deuxième espace maritime du monde. Les directions interrégionales de la mer (DIRM) ont reçu la mission de requalifier le système de balisage en fonction des besoins locaux. Deux représentants de la CFDT, Vincent Corfdir pour les personnels d’exécution et Christophe Roger pour les officiers, ont fait savoir leur inquiétude à l’occasion d’une rencontre au cabinet du secrétaire d’État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche organisée par deux élus de la majorité présidentielle, les députés PS Catherine Troallic (Seine-Maritime) et Annick Le Flock (Finistère).
Désorganisation
Au-delà des problèmes de sécurité, la CFDT craint une désorganisation du service et une menace sur la pérennité des emplois et des navires. Toujours selon le syndicat, une note ministérielle prévoirait la suppression de 2 % à 3 % d’emplois à plein-temps chaque année. Coté flottille, les Phares et Balises manqueraient de moyens pour renouveler les unités vieillissantes. Dernier exemple en date, la vedette Amfard, au Havre, a été désarmée au profit de Lorient. Pour les affaires maritimes, au contraire, le désarmement de cette vedette s’inscrit dans une logique. Selon elle, cette unité ne se justifiait plus par rapport à sa faible utilisation.