Le 29 mai, Manuel Valls a tenu une conférence de presse à Marseille. Il a abordé la question de la SNCM. « L’objectif constant du gouvernement est d’assurer la continuité d’une desserte de la Corse et de préserver un maximum d’emplois, a indiqué le premier ministre. J’ai le sentiment que cet objectif est possible et peut être à portée de main. » Aussitôt la réunion finie, les membres du cabinet de Manuel Valls et du ministre en charge des Transports, Alain Vidalies, ont rencontré les syndicats de la SNCM. Les deux cabinets ont assurés aux représentants syndicaux qu’une rencontre avec le premier ministre serait organisée dans les prochains jours. Maurice Perrin, représentant CFE-CGC, a déclaré au sortir de la réunion qu’il a « demandé que la rencontre avec le premier ministre soit organisée avant la date du 10 juin. » À cette date, le tribunal de commerce de Marseille doit rendre son délibéré sur la reprise de la compagnie. Pour Alain Mosconi, représentant du STC (Syndicat des travailleurs corses), « cette réunion n’a rien apporté de plus. Elle n’a fait qu’endormir les uns et les autres. » Le 27 mai, dans une audience à huis clos, le procureur général a marqué sa préférence pour l’offre de Daniel Berrebi, dirigeant de Baja Ferries, sans pour autant écarter celle du transporteur Rocca. La proposition de Christian Garin serait loin derrière.
7 jours en mer
Avenir de la SNCM: une solution à portée de main
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