Le congrès mondial du gaz a lieu tous les trois ans, a rappelé Jérôme Ferrier, président de l’Association française du gaz (AFG) et de l’Union internationale du gaz (UIG), lors d’une conférence de presse le 5 mai. La France a été désignée par un vote des membres de l’UIG en 2008 pour accueillir ce congrès, événement majeur pour l’industrie gazière internationale. Si la France n’est pas un pays producteur ni un consommateur très important de cette matière première, elle est reconnue comme ayant une culture et une expérience fortes dans le gaz. Elle compte aussi des entreprises leaders du secteur depuis plusieurs décennies. « Ce congrès constitue une occasion unique d’aborder les principaux défis du gaz et les opportunités qui s’offrent au secteur, qu’il s’agisse du mix énergétique mondial, dans lequel le gaz peut jouer un rôle important, ou des enjeux économiques et sociaux », expliquent l’AFG et l’UIG, organisatrices de l’événement. Près de 3 000 délégués internationaux ainsi que 500 conférenciers de 80 pays sont attendus à la porte de Versailles à Paris entre le 1er et le 5 juin. Le congrès mondial du gaz propose une série de conférences dont 14 tables rondes, quatre déjeuners-débats, des sessions spéciales mais aussi un espace d’exposition sur 20 000 m2 et 300 exposants. Le congrès s’articule autour de quatre thèmes: gaz naturel et développement durable, gaz, énergies renouvelables et électricité, le gaz, une énergie disponible partout, gaz et ressources humaines. Pour le transport maritime, le gaz comme carburant et le gaz naturel liquéfié feront l’objet de plusieurs débats, plus particulièrement les 3 et 4 juin. Une session spéciale est prévue pour faire le lien entre le gaz naturel et la conférence des parties de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 21) organisées à Paris en décembre 2015.
Congrès mondial du gaz-world gaz congress, du 1er au 5 juin 2015, paris porte de Versailles,