Avec 133 085 t, le port de Cher bourg a subi une baisse significative de ses trafics de marchandises conventionnelles en 2014. Englobant vracs et marchandises diverses sous le vocable de « conventionnelles », cette diminution est essentiellement liée au ralentissement du trafic de charbon. Si le charbon baisse, le trafic liés aux éoliennes en revanche, prend son envol. Avec un total de 2 190 t en 2014, cette filière a connu une augmentation de 91 %. Outre les éoliennes, Cherbourg enregistre un trafic de 19 367 t de marchandises diverses parmi lesquelles des colis lourds et volumineux.
Pour l’avenir, l’Autorité Portuaire mise sur l’éolien et, plus particulièrement sur les énergies marines renouvelables, pour asseoir son développement. Le port prévoit d’investir 50 M€ sur les prochaines années. Dans les prochains jours, un quai avec une portance de 15 t/m2 sera livré. Viendront ensuite l’extension sur 39 hectares de terre-pleins et l’allongement du quai des Flamands. Les premiers coups de pioche ont été donnés au premier trimestre. Une fin de travaux envisagée pour 2016 – avec un dragage du port qui permettra d’accueillir des navires adaptés – rendra possible le pré-assemblage des deux fermes de Courseulles sur mer et Fécamp, si le besoin s’en fait sentir. Le port dispose aussi de la possibilité de construire un nouveau quai de de 140 m de long au droit de l’extension des 39 hectares.