« La réponse de la Com mission européen ne sur le financement du projet de canal Seine-Nord Europe suite au dossier déposé par la France le 26 février devrait intervenir avant la fin du mois de juillet », a déclaré Alain Vidalies, Secrétaire d’État aux Transports, lors d’une conférence de presse le 5 mai. « Si la réponse est positive, et le gouvernement est confiant, ce projet d’infrastructure fluviale transfrontalière sera financé par Bruxelles à hauteur de 40 % », soit 1,8 Md€. Le coût total de SNE est estimé à 4,5 Md€ 2013 HT soit, en tenant compte de l’inflation sur la période du chantier jusque 2023 et des provisions, à 5,3 Md€ courant », précise le rapport remis le même jour à Alain Vidalies par le député Rémi Pauvros (voir page 20). Celui-ci partage la confiance du secrétaire d’État: « Le financement est réuni sur le principe. Nous avons bon espoir d’une décision positive de l’UE qui a très bien accueilli le dossier français ». Les conseils départementaux du Nord, de l’Oise, du Pas-de-Calais et de la Somme ont signé un protocole d’accord le 3 février confirmant un engagement total de 500 M€. Pour les régions, la somme prévue est identique, ce qui porte la participation des collectivités à 1 Md€. L’État doit lui aussi verser 1 Md€. Le solde de 700 M€ serait financé par un emprunt. Sauf si le gouvernement choisit de retenir la proposition du député de mettre en place un surpéage pour coûts externes, sur les poids lourds transitant par les autoroutes situées dans la zone desservie par le canal. Une telle redevance est prévue par la directive Eurovignette III. Quoi qu’il en soit, Alain Vidalies a assuré qu’une fois obtenue la réponse positive de l’UE, « Seine-Nord Europe, projet majeur pour la France entière, entrera dans une phase irréversible concernant sa réalisation ».
7 jours en mer
Une nouvelle étape pour le projet Seine-Nord Europe
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