Phaéton du nom d’un dieu de la mythologie grecque. Telle est l’appellation de la nouvelle vedette de travail dont les pilotes de Seine viennent de prendre livraison. Mesurant 15,98 mètres de long pour 5,39 mètres de large, l’unité sera basée au Havre.
La pilotine qui doit prendre son service aux alentours du 20 avril a été conçue par l’architecte Jérôme Renous de Geronimo Naval Design, et construite au chantier Sibiril Technologies de Carantec (Finistère). « Pour nos pilotines, nous privilégions toujours la fabrication française. La fréquence de renouvellement de notre flotte est de vingt ans » explique Jérémy Gounet, pilote d’armement au Pilotage de la Seine. La vedette est équipée d’un système de propulsion IPS2 (Integrated Propulsion System). Il s’agit de la première utilisation de ce type de propulsion pour une flotte professionnelle. Cette famille de motorisation a déjà fait ses preuves au sein de la station de pilotage avec la pilotine de taille plus modeste Colibri. « Colibri a été la première vedette de travail équipée d’une propulsion IPS1 de Volvo Penta. Nous l’avons réceptionnée il y a deux ans et demi. Phaéton découle de Colibri » précise Hervé Carval, également pilote. Ce système permet un meilleur rendement. L’impact carbone est également plus faible. La propulsion est composée de deux moteurs soit deux fois 510 cv. Grâce à l’IPS, c’est une économie de carburant de 20 % qui est réalisée. Phaéton peut transporter huit personnes à bord et atteindre la vitesse de 25 nœuds. À ce jour la station de Pilotage de la Seine dispose d’une flotte de onze vedettes et d’un effectif de 56 pilotes. Son volume d’activité est de 600 mouvements par mois en moyenne.