Le 17 avril, l’International Bargaining Forum (IBF) a décidé que les ports yéménites étaient classés en zone d’opérations de guerre, indique un communiqué de presse de l’International Transport Workers’ Federation (ITF), l’une des parties prenantes d’IBF avec le Joint Negotiating Group (JNG). À ce titre, les règles convenues dans les procédures IBF doivent être appliquées à tous les navires se trouvant dans une telle zone. Sachant qu’un navire est considéré comme étant dans la zone du moment de l’accostage au départ. L’ITF rappelle que parmi les règles à appliquer figure le droit pour les membres de l’équipage de refuser de naviguer à bord d’un navire dans une telle zone, avec un rapatriement aux frais de l’entreprise et une rémunération égale au salaire de base de deux mois. Un bonus égal au salaire de base doit être versé pour cinq jours minimum et autant pour chaque jour supplémentaire de passé dans la zone. Ce placement des ports du Yemen en zone d’opérations de guerre restera en vigueur jusqu’au dernier jour de chaque mois civil. Tout renouvellement nécessite l’accord de toutes les parties prenantes d’IBF. Quelques jours après cette décision d’IBF, l’Arabie Saoudite a annoncé le 21 avril « la fin de la campagne aérienne lancée le 26 mars contre les rebelles chiites au Yémen et le début d’une nouvelle phase politique ». Il n’est cependant pas exclu que la coalition arabe intervienne à nouveau pour empêcher les mouvements des rebelles. Au total, neuf navires militaires américains se trouvent à proximité du Yémen « pour s’assurer que les voies maritimes cruciales » de la région « restent ouvertes et sûres ».
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Les ports du Yemen, zones d’opérations de guerre
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