Les trafics conteneurisés entre Hambourg et les ports d’Afrique de l’Ouest représentent à peine 0,8 % de l’ensemble des flux. Un résultat qui est par ailleurs en baisse de 20 % par rapport à 2013. « Une ligne régulière a été fermée, explique un responsable de l’agence de promotion du port. Et avec elle, un cinquième des volumes s’est envolé. » Preuve que les liens entre la ville hanséatique et les ports de la côte ouest-africaine ne sont pas très étroits: Hambourg ne tient aucune statistique détaillée sur les autres types de trafics. Ni sur les vracs (importation de cacao, bois, caoutchouc ou coton, exportation de céréales), ni sur l’activité d’exportations de voitures d’occasion.
Ebola n’a rien arrangé
Et le virus Ebola n’a rien arrangé. Au plus fort de l’épidémie l’automne dernier, certaines compagnies comme Hapag Lloyd ont facturé une surtaxe pour compenser un temps d’attente en port plus long que d’habitude à cause des contrôles sanitaires. « Cela a eu un impact sur le trafic », assure la fédération allemande des armateurs (VDR), qui n’en précise pas l’ampleur exacte.
Si les trafics avec la côte ouest-africaine sont en berne, Hambourg l’assure: pas question de tourner le dos au continent africain dans son ensemble. Les trafics, bien que sans commune mesure avec l’Asie, y sont d’ailleurs dynamiques, en hausse de 24 % en 2014, par rapport à l’exercice précédent.