Oubliée des guides touristiques, la rade de Brest n’en est pas moins une des plus belles du monde. Qu’elle soit sous le soleil ou même un ciel gris menaçant, elle offre une telle variété de paysages, des falaises abruptes du goulet aux rives calmes de l’estuaire de l’Elorn, ou encore de l’embouchure de l’Aulne aux allures de fjord nordique près de Landevennec ou de Terenez, elle reste un enchantement.
Lieu de travail avec les chantiers de réparation navale, les plus importants de France, son port de commerce, le premier de Bretagne, sa base navale, c’est aussi le site d’Ifremer et de la recherche scientifique, tandis que plaisanciers et sportifs y côtoient les grands voiliers lors des fêtes maritimes. Ici pas de « people », pas de yachts de luxe pour épater la galerie, mais une multitude de paysages à la beauté délicate et changeante selon la marée ou les couleurs du ciel. C’est tout cela mais bien plus encore qu’Anne Bergogne, qui y a tiré ses premiers bords, a voulu partager dans son ouvrage intitulé Rade de Brest, la belle méconnue.
Journaliste installée à Brest, Anne Bergogne collabore à plusieurs revues maritimes et anime colloques et séminaires dans le domaine des sciences et technologies de la mer. Elle a su trouver les mots justes pour nous faire apprécier les multiples facettes de cette rade. Les photos de Luc-Christophe Guillerm donneront certainement envie au lecteur de partir à la recherche de ces petites criques où la nature est encore intacte. Préfacé par Hervé Hamon, autre amoureux de la rade, le livre est paru aux éditions Georama.
« Rade de Brest, la belle méconnue », A. Bergogne et L.-C. Guillerm, éditions Géorama 27 €. 148 pages. Relié, cartonné